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Si vous me lisez régulièrement, vous avez dû remarquer que, dans l’ensemble, j’appuie le plus souvent un âpre défenseur du libre marché. Cependant, je n’en suis pas un défenseur aveugle. Dernièrement, par exemple, je me suis allé à Lisbonne pour assister à un congrès à Londres lors duquel j’ai perçu que certains le proscrivaient quel qu’en soit le prix. Parce que le libre marché dévoile d’après moi une limite avec la question de l’intérêt général. Si vous ne connaissez pas ce concept, le mieux est de prendre ici un exemple. Lorsqu’unfabricant fait ses comptes, elle se focalise sur ses propres recettes et coûts. Chaque fabricant omet malgré tout de mesurer les coûts qu’il cause aux autres fabricants : le coût de la pollution, en particulier. Pourtant, le coût exact pour la société est en définitive supérieur aux coûts supportés par chaque industriel par pêcheur. Quand chaque industriel se borne à considérer sa seule activité, il fait l’impasse sur le coût réel et l’intérêt général. Cette négligence fait que la pollution excède le degré socialement souhaitable, parce que les industriels tiennent uniquement compte de leurs intérêts personnels et négligent ceux de la société. En fin de compte, la somme des choix individuels par les producteurs ne mène plus à un résultat optimal. C’est vraiment là, d’après moi, que le libre marché trouve sa limite, et où une ingérence des autorités est apte à résoudre ces questions. Parce que livrés à eux-mêmes, les producteurs, les consommateurs, et parfois des pays tout entiers, s’avèrent incapables d’internaliser les répercussions de leurs choix sur l’intérêt général. Chaque industriel soitclairement sensibilisé au respect de l’intérêt général. Au passage, j’aimerais parler de ce colloque que j’ai suivi à Paris. Ma boîte est cette fois passée par une agence différente pour organiser celui-ci, et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’était une excellente idée. Je vous mets en lien le site de cette agence, si vous projetez d’organiser un séminaire.