J’aime l’ail. Je sais, cela arrache les papilles, mais cela fait beaucoup de bien au cœur et au corps. Et récemment, j’ai suivi un cours de cuisine à Nice dont le chef ne travaillait que des plats avec de l’ail. Surprenant, mais bon. Et j’en ai appris plein sur l’ail. Et particulièrement l’ail de Lomagne. Fort d’un IGP obtenu en 2008, l’Ail blanc de Lomagne tire ses arômes puissants et persistants, si caractéristiques, de la terre sur laquelle il est cultivé. Une étude portant sur l’analyse du composé soufré contenu dans l’ail, l’Allicine, responsable de l’odeur, a ainsi démontré que ce même ail blanc, planté ailleurs que sur son aire de production d’origine – 200 communes entre Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne) et Saint-Clar (Gers) – et sur d’autres types de sols que ses terres argilo-calcaires habituelles, ne dégageaient pas le même parfum. Une véritable illustration de l’effet terroir. Hormis son parfum plus corsé, l’ail blanc de Lomagne se différencie de son illustre voisin de Lautrec, outre par sa couleur blanc nacré, avec parfois des reflets violets, bien sûr, mais aussi par sa forme bombée, et ses caïeux plus gros. Cultivé selon les principes de l’agriculture raisonnée, l’ail blanc de Lomagne est récolté à la fin du mois de juin, puis séché pendant plusieurs semaines soit par un système de chauffage ventilé, soit de façon traditionnelle, en accrochant les bottes d’ail à des barres à l’intérieur de grands hangars. Assemblé sous forme de tresses, l’ail blanc de Lomagne est commercialisé jusqu’au mois de janvier. Constitué de gousses bien renfiées et fermes, l’ail Blanc de Lomagne peut se conserver plusieurs mois dans un endroit sec à l’abri de la lumière. Le plus souvent utilisé à cru comme condiment, l’ail peut aussi se cuire au four autour d’une pièce de viande. Il devient alors fondant et nettement plus doux, développant des notes légèrement sucrées. Apprécié pour son caractère aromatique, l’Ail Blanc de Lomagne l’est aussi pour ses vertus médicinales reconnues depuis des millénaires, comme la stimulation du système immunitaire, la prévention des risques de cancer et des maladies cardiaques ou ses propriétés antibiotiques. Mon cours de cuisine était particulièrement intéressant, et en plus j’ai divinement mangé. Mais ce qui est sympa, c’est d’apprendre tout en s’amusant. Si cela vous intéresse, je vous invite à trouver votre cours de cuisine dans la rubrique qui porte bien son nom – cours de cuisine – de ce site de loisirs qui propose des ateliers culinaires partout en France.
Uncategorized @ 25 juillet 2013, Commentaires fermés sur J’aime la cuisine à l’ail