Ca me fait toujours rire, lorsque j’entends les gens dire que les américains mangent n’importe quoi. Ce sont souvent des personnes n’ayant jamais mis les pieds aux Etats-Unis. Si l’Amérique est connue pour ses fast-foods, elle a bien mieux à offrir : MacDonald n’est qu’un minuscule arbre qui cache une immense forêt. J’ai encore eu l’occasion de le redécouvrir la semaine dernière, lors d’un séminaire incentive qui m’a ramené au pays du ketchup : on trouve de tout, et ce où qu’on se trouve aux Etats-Unis. Et nombre de spécialités locales n’ont vraiment rien à envier à la cuisine française. New York, notamment, est le paradis des gourmets. Pour y avoir vécu un petit moment, je peux vous le dire en connaissance de cause. On dit qu’à New York, il est possible de dîner chaque soir de sa vie dans un restaurant différent sans épuiser les possibilités de la ville. Ce qui est certainement vrai, puisque New York est la ville des États-Unis qui en compte le plus grand nombre (plus de 23000). On peut y manger de tout : authentique cuisine italienne, plats asiatiques, haute cuisine française, classiques de la cuisine juive, des bagels aux sandwichs débordant de pastrami… Mais également des spécialités marocaines, indiennes, vietnamiennes, russes, cubaines, brésiliennes et bien d’autres. A Manhattan, même les food trucks, ces camions de vente à emporter, pourraient faire pâlir nombre de restaurants. Et en termes de diététique, les Américains ont fait leur examen de conscience. Des changements s’opèrent actuellement à travers le pays. New York a par exemple ouvert la voie en interdisant l’utilisation d’acides gras trans et en obligeant les fast-foods à afficher l’apport calorique de tous leurs produits (en revanche, la tentative d’interdire la vente de sodas de plus de 60 cl a échoué). Michelle Obama est devenue l’une des principales militantes de la cause, s’attaquant en particulier à l’obésité des enfants (aux États-Unis, il faut reconnaître que le bilan est alarmant : un enfant sur trois souffre d’obésité) et encourageant les parents à plus de discernement en matière d’alimentation. Des applications comme MyPlate – un journal alimentaire et compteur de calories lancé par le gouvernement, populaire sur les médias sociaux notamment Pinterest – parmi d’autres nombreux outils, contribuent à aider les consommateurs à mieux choisir leur alimentation. En matière de lutte contre l’obésité, je dois dire que j’ai été impressionné, lors de mon voyage incentive : le pays semble avoir pris le problème à bras le corps. Je vous laisse le lien vers ceux qui ont organisé notre voyage incentive aux USA, ils ont été très bons.
Entre 2013 et 2014, les demandes de médiation de crédit ont reculé de 16%. Pourtant, toutes les entreprises ne sont pas logées à la même enseigne. Certaines statistiques peuvent être trompeuses. Entre 2013 et 2014, les demandes de médiation de crédit ont reculé de 16% pour atteindre le nombre de 2.200 dossiers instruits. Ce recul semble le signe incontestable d’une amélioration. Cela ne fait aucun doute si l’on s’en tient aux paroles de Frédéric Pesin, le médiateur national du crédit aux entreprises, qui présentait le rapport annuel de la Médiation ce mardi 17 mars: « Ainsi, près de 1.300 entreprises employant plus de 20.000 personnes ont été confortées dans leur activité, et plus de 370 millions d’euros d’encours de crédit ont été débloqués. » Le rapport annuel est tout aussi optimiste : » En 2014, l’accès des PME au crédit de trésorerie et au crédit à l’investissement s’est nettement amélioré, d’après les enquêtes de la Banque de France : 79 % d’entre elles ont obtenu totalement ou en grande partie les crédits de trésorerie demandés au 4ème (contre 68% au 4ème trimestre 2013), tandis que 93 % ont pu obtenir le crédit d’investissement sollicité (contre 92% au 4ème trimestre 2013). Au total, la distribution globale des crédits délivrés par les banques aux PME a augmenté de 1,7 % au cours de l’année 2014 tandis que le nombre de défaillances de PME diminuait sensiblement, en correspondance avec le fléchissement des saisines de la Médiation du crédit par des PME. »
Yanis Varoufakis a-t-il osé, en 2013, faire un doigt d’honneur à l’Allemagne? A ce stade, la réponse importe sans doute moins que la manière dont, dimanche soir, le présentateur vedette d’un talk show allemand a posé le cadre d’un débat avec le ministre grec des Finances. La mise en scène grotesque de l’exécutif grec prend place dans la lutte qui se joue entre Athènes et l’Eurogroupe. L’enjeu reste le maintien ou non de l’austérité dans le pays. On connaît le mot célèbre de Karl Marx à propos du coup d’Etat du futur Napoléon III, « l’histoire se répète, la première fois comme tragédie, la seconde comme farce. » Et de fait, il semble que la crise grecque de 2015 soit une répétition grotesque de celles de 2010 et 2012. Au milieu des réunions « de la dernière chance », voici que surgissent des débats étonnants, principalement entre Berlin et Athènes. Le dernier en date ne manque pas de piquant. Ce lundi, toute la presse allemande étaient emplie par la question, sans doute cruciale, de savoir si, réellement, Yanis Varoufakis a fait un doigt d’honneur symbolique à l’Allemagne lors d’une conférence donnée à Zagreb en mai 2013 – voici donc près de deux ans – quand il n’était encore qu’économiste. Invité, dimanche soir, dans le talk show de la chaîne publique allemande ARD présenté par le présentateur vedette Günther Jauch, ancien présentateur du jeu « Qui veut gagner des millions? », Yanis Varoufakis a dû assister à une vidéo où il présentait le doigt injurieux. Le ministre hellénique a aussitôt répondu que la vidéo était « truquée » et Günther Jauch a démenti ce démenti… De quoi passionner la presse la plus sérieuse outre-Rhin pour savoir si oui ou non le ministre grec avait insulté le peuple allemand…