# Mon heure de gloire en supercar
Lundi dernier, 10h30. Je gare ma Megane sur le parking et m’en éloigne sans lui jeter un regard. Adieu, veaux, vaches, Renault. Dans une demi-heure, je vais conduire une Ferrari sur circuit automobile. Evidemment, ma femme m’a accompagné pour l’occasion. Je donne mon permis à l’accueil et gagne la salle de briefing où un instructeur nous donne les bases du pilotage. Ce sont des conseils simples ; le but n’est pas de nous transformer en Alesi mais de mieux comprendre les phénomènes physiques en jeu quand on conduit sur circuit. Je craignais que le briefing soit laborieux, mais ce n’est pas le cas. Même ma femme est captivée. On est d’ailleurs nombreux dans la pièce : chacun est venu avec sa famille ou ses amis. A la sortie du briefing, on gagne le bord du circuit où nous sommes accueillis par Tony, qui manage l’animation au micro. Il appelle tour à tour chaque participant, qui s’équipe alors d’un casque et rejoint le véhicule qu’il doit piloter. L’ambiance est terriblement assourdissante, mais tout paraît organisé de manière très pro. Soudain, j’entends mon nom au micro. C’est mon tour. J’embarque avec deux autres à bord d’une Lamborghini pour identifier le circuit. Le parcours présente de nombreuses courbes difficiles à prendre en main mais également une grande ligne droite, parfaite pour un bon coup d’accélérateur. Après ce premier tour de découverte, je regagne le stand et s’ensuit une nouvelle attente, plus longue cette fois. Puis mon nom est à nouveau appelé. Ca y est, on y est ! Après un dernier salut à ma femme, je rentre dans la Ferrari et m’assoie côté conducteur. Finalement, j’appuie sur le bouton situé sur le tunnel central et le moteur se met à ronronner. Depuis le temps que j’en rêvais ! Je m’élance dans la voie d’accélération pour entrer sur la piste ; l’accélération est méchante ! Comme tout le monde dans ces cas-là, tout ce dont je rêve, c’est d’accélérer au maximum. Mais cette Ferrari est un monstre, avec ses 490 chevaux : il vaut donc mieux la manier prudemment ! Le moniteur me donne quelques conseils pour freiner et changer les rapports. Bien placer la voiture en entrée de virage s’avère loin d’être évident, mais je ne m’en tire pas trop mal. Je suis le roi du monde ! Cependant, ça passe trop vite. Et vingt minutes plus tard, je regagne tristement ma Megane. Ca, c’est ce qu’on appelle une retour dans le monde réel plutôt brutal ! Pour tout savoir sur ce stage de pilotage, suivez le lien.