Je crois que c’est le truc le plus fou que j’aie jamais fait. Et pourtant, j’ai fait un paquet de trucs bien barrés ! Mais là, c’est un peu la quinte flush royale, le combo absolu : le week-end dernier, j’ai effectué une séance de voltige aérienne… en avion de chasse ! Ca s’est passé à Pontoise, et ce que je peux d’emblée vous dire, c’est que ça a été intense ! S’il s’agissait d’un chocolat, il aurait contenu 150% de cacao ! Pourtant, ça a commencé assez simplement. Le jour J, je me suis rendu à l’aéroport pour y faire la connaissance d’Eric, mon pilote et instructeur pour cette expérience extraordinaire. Il m’a fait un briefing sur le plan de vol, et a répondu à mes questions, forcément nombreuses, sur la sécurité. Puis il m’a demandé d’enfiler ma combinaison de vol et de le rejoindre le tarmac. C’est là que m’attendait le Fouga Magister. Alors certes, si l’on veut faire la fine bouche, cet avion ne ressemble pas vraiment à un avion de chasse. Mais ça n’avait pas d’importance, car je savais qu’il assurait, en termes de sensations ! J’ai pris place à l’arrière, le staff a vérifié mon harnais de sécurité, et quelques minutes plus tard, on était parés. Je serais bien incapable de vous décrire ce qu’on éprouve lorsque l’appareil se retrouve face à la piste, paré au décollage. La peur et l’exaltation se mêlent de sorte à créer quelque chose d’unique. Vous savez, comme les émotions complexes bicolores de Vice-versa. 🙂 J’avais l’impression d’être dans un wagon de montagnes russes qui monte touuut doucement la looongue pente, attendant qu’il se jette dans le vide une fois arrivé en haut. Mais en fait, les montagnes russes sont bien mieux, au départ. Parce que là, sur ce Fouga, le décollage n’avait rien de bien sensationnel. L’accélération était si progressive que je n’ai pour ainsi dire rien senti. Mais quelques minutes plus tard, le vol a soudain pris une tournure très différente quand a commencé la voltige aérienne. Parce que là, c’est devenu carrément dément. Dès le premier break, j’ai compris que ça allait être terrible. Rendez-vous compte : 6G en pleine tronche. Je faisais 6 fois mon poids normal ! Les figures se sont enchaînées sans pause, à tel point que j’avais parfois du mal à distinguer où se trouvait le sol, et où se trouvait le ciel. Cette tempête de sensations n’a duré au final que 10 minutes, mais c’est plus que suffisant : une fois revenu sur le tarmac, j’étais lessivé. Mais si j’en avais l’occasion, je recommencerais sans hésiter. Parce que je ne connais aucune activité qui procure un tel cocktail de sensations. Voilà le lien vers mon baptême en avion de chasse à Pontoise, pour ceux qui veulent connaître le grand frisson.
Uncategorized @ 14 juillet 2017, Commentaires fermés sur Adrénaline à gogo