Alter et moi

Si vous volez par temps froid, vous connaissez déjà le danger que représente la glace. Lorsque l’eau gèle sur les ailes d’un aéronef, elle crée des couches de glace épaisse sur les bords d’attaque. Même une couche légère peut provoquer un décrochage; donc, simulateur de vol permettre une accumulation épaisse est une recette pour le désastre – à moins que vous ne preniez plaisir à prendre votre vie en main de manière très précaire. Si vous n’avez aucun moyen de retirer la glace, vous êtes sérieusement en danger.

Ce n’est pas tant le poids de la glace qui pose problème. Lorsque la glace s’accumule sur les bords d’attaque des ailes ou de la cellule, elle modifie réellement l’aérodynamisme de l’embarcation. L’air circulera alors différemment sur et autour des composants de l’avion. Cela s’appelle accrétion et c’est là que les problèmes commencent. Si la forme générale de l’aile ou de la caisse est suffisamment modifiée, l’aéronef ne sera pas en mesure de maintenir suffisamment de portance pour le maintenir dans le ciel. Les choses qui montent et ne peuvent pas rester en place doivent redescendre.

Les bottes de dés sont un type d’avion dont vous ne voudrez plus vous passer, à moins de vivre et de voler dans les cieux tropicaux. La botte elle-même est un peu comme un ballon en caoutchouc. Il est attaché au bord d’attaque de l’aéronef où se forme habituellement de la glace. Lorsque le pilote le juge nécessaire, il peut gonfler la botte pour faire craquer la glace et lui faire perdre sa capacité à tenir l’aile. Le pilote a le plein contrôle du démarrage. Il existe également d’autres types de systèmes de dégivrage et d’antigivrage. Ils dépendent de la chaleur (empêchant la glace de la former ou de la faire fondre quand c’est le cas) ou de liquides comme l’éthylène glycol pour empêcher la glace d’adhérer.

Le sac de vol électronique (EFB) est une autre pièce d’équipement d’aviation extrêmement pratique. Grâce à l’invention d’appareils numériques capables de contenir des gigaoctets d’informations tout en tenant la paume de la main, les pilotes ont pu se débarrasser des lourds sacs à dos qui contenaient autrefois des milliers de pages imprimées de manuels de vol. Ce sont des sacs de vol de la vieille école. Au lieu de transporter environ 40 livres de papiers, les pilotes peuvent désormais emporter un sac de vol électronique de cinq livres contenant toutes les informations nécessaires aux tâches de gestion de vol. Il est possible d’acheter des supports spéciaux qui fixent l’EFB à l’étrier de commande, le gardant ainsi facilement accessible et à la pointe des doigts du pilote.