J’aime beaucoup les fruits exotiques. Sans doute parce que je considère que cela me fait voyager en même temps. Ainsi j’ai découvert sur un petit site internet, des centaines de fruits exotiques non pas à manger nature, mais à marier avec des ingrédients de chez nous pour en faire des plats très originaux. Par exemple, j’ai découvert le Jaboticaba. Certains considèrent le jaboticaba comme une extravagance de la nature, un fruit légué de père en fils. Il faut plus de dix ans à l’arbre, originaire de la forêt tropicale atlantique du Brésil, pour atteindre la maturité, pour que naisse ce petit fruit au parfum si délicat, un peu plus grand qu’un raisin, dont la couleur va du mauve au noir. Plus l’arbre est âgé, plus ses fruits sont bons. Une fois cueilli, le jaboticaba ne survit pas plus de 30 h avant de devenir aigre et immangeable. Dans l’État de Minas Gerais, il est utilisé pour faire des confitures et des compotes, ainsi qu’une liqueur et un spiritueux qui n’est pas distillé industriellement, mais créé et recréé selon des recettes familiales passées de mère en fille. Le jaboticaba a aussi une place dans la grande cuisine. Les chefs français qui vivent au Brésil, tels que Claude Troisgros, fils du légendaire Pierre Troisgros, l’ont utilisé pour confectionner des sauces destinées à accompagner le magret de canard et le gibier. Un mariage parfait. Autre fruit exotique très intéressant pour la cuisine traditionnelle, les raisins du Japon. Au Japon, les raisins Kyoho sont considérés comme l’essence même des raisins. La saison courte. La saveur exceptionnelle et l’apparence royale de ces fruits d’un mauve sombre impliquent un prix à la hauteur. Ces raisins sont traditionnellement offerts en saison, en août. Croisement entre les variétés Campbell et Centennial, le raisin Kyoho est originaire de Kyusho. L’île méridionale du Japon. Son nom signifie « grande montagne ›› et les meilleurs de ces raisins poussent encore dans la région de Tanushimaru, sur la plaine fertile de Chikugo, au pied des montagnes Mino. Les meilleurs raisins Kyoho japonais ont la taille de petites prunes et sont dotés d’une épaisse peau veloutée, d’une chair à la douceur spectaculaire et de grands pépins amers et immangeables. Servis froids, pelés et sans garniture, ils constituent un dessert luxueux. Ils sont également au cœur du très exclusif vin Kyoho. Pour en savoir plus sur ces mariages unique, allez sur le site « Cours de cuisine ».
Si vous aimez les voitures, tenez-vous près pour l’une des plus collections de voitures anciennes qui passera à la vente à Bruxelles le mois prochain. J’ai mon regard tourné sur quelques merveilles, et en particulier une M-21 Volga. Quand le président George W. Bush visita la demeure de Vladimir Poutine en 2005, le président russe ne put s’empêcher d’exhiber la voiture ancienne qui constitue le clou de sa collection. Pour les Russes, la GAZ M-21 est aussi emblématique des années 1950 que la Chevy Bel Air pour les Américains. Les premiers modèles participèrent à des voyages promotionnels à travers toute l’URSS, parcourant près de 29 000 kilomètres. Rares étaient les citoyens qui pouvaient se l’offrir. La GAZ M-21 fut utilisée comme voiture de police, taxi et, pour la version break, comme ambulance. Une version hautes performances, la GAZ M-23, fut produite pour les services spéciaux soviétiques et dotée d’une apparence identique à celle de la GAZ M-21 de base. La GAZ l\/l-23 embarquait un moteurV8 de 198 chevaux et pouvait atteindre 170 km/h. Les chromés et les courbes de la Volga trahissaient une influence évidente des modèles américains, mais elle possédait une garde au sol plus haute, des amortisseurs indestructibles, une carrosserie en acier de un millimètre d’épaisseur et un traitement antirouille capable de résister au climat de l’URSS. Son moteur était un modèle souple et puissant a soupapes en tête et son levier de vitesses manuel à trois rapports était monté sur la colonne de direction. Elle était dotée, entre autres équipements de luxe, d’un siège avant inclinable, d’un allume-cigare, d’un système de chauffage et d’une radio à trois bandes. La GAZ M-21 est apparue dans des dizaines de films, de Casino Royale (2006) à Segment 76 (2003). Elle fut produite à environ 30 000 exemplaires et reste une voiture très recherchée par les collectionneurs comme Poutine. Plus d’info sur cette vente aux enchères sur le site Nouvelle Voiture.
Amateurs de sensations extraordinaires, filez de suite pour le Bourget le 14 Juillet puisqu’outre le traditionnel défilé, vous aurez l’opportunité d’effectuer un vol en avion de chasse, sur de Havilland Venom. Le De Havilland Vampire s’était révélé parmi les premiers chasseurs et chasseurs-bombardiers à réaction comme un avion réussi. Un des premiers dérivés du Vampire avait même été le premier appareil Uniquement équipé d’un réacteur à se poser sur un porte-avions. Dans le rôle de chasseurs-bombardiers, les Vampire qui pouvaient emporter sous leurs ailes toute une panoplie de bombes et de roquettes balistiques furent particulièrement excellents. De nouveaux développements en vue d’accroître le potentiel et les performances relativement modestes du Vampire et de son architecture à deux poutres et fuselage en nacelle menèrent à la famille des chasseurs-bombardiers D.H. 1 1 2 Venom plus puissants et plus efficaces. Le Venom qui découlait des propositions d’un FB.Mk.8, se distinguait par plusieurs différences significatives par rapport au Vampire dont une nouvelle voilure et l’adoption d’un réacteur De Havilland Ghost. Son développement fut couvert par la fiche-programme E 15/49 et le prototype de développement du Venom fit son premier vol le 2 septembre 1949. L’appareil entra en service dans la Royal Air Force dans sa première version FB.Mk. 1 en 1952. L’avion évolua constan1ment sous forme de divers modèles réussis dont, comme dans le cas du Vampire, un chasseur de nuit biplace côte à côte équipé d’un radar. La Royal Navy britannique fut aussi un gros client du Venom sous forme de chasseurs de nuit biplaces embarqués à ailes repliables (type d’avion qualifié de plus en plus souvent de « tous temps ››). Plusieurs autres pays achetèrent des Venom et des licences de production furent cédées à la Suisse, à la Suède et à la France (où certains avions furent appelés Aquilon). Les Venom participèrent à plusieurs engagements significatifs tels que les opérations en Malaisie et, plus important, l’expédition de Suez en 1956. Le D.H. 1 10 Sea Vixen qui conservait cependant les deux poutres et la nacelle-fuselage centrale des Vampire et Venom, était en revanche un avion totalement nouveau. Il différait du Venom sous la forme d’un grand et puissant chasseur et avion d’attaque naval biplace tous temps à deux réacteurs et ailes repliables. C’est donc un magnifique appareil, et tous les fonds de ces baptêmes de l’air en avion de chasse seront redistribués pour la lutte contre le cancer (suivez le lien pour vous inscrire).
J’ai fais une préparation ‘avion de chasse’ pour en savoir un peu plus sur le fonctionnement d’un avion, et particulièrement vivre un baptême en avion. Cette préparation a été faite pour pouvoir effectuer un baptême sur le Lockheed Starfighter à très haute altitude. J’ai de temps en temps voulu faire un vol d’exception, donc lorsque cette occasion s’est ouverte, j’ai tout de suite accepté, malgré le prix. En plus de le vol qui est merveilleux, j’ai adoré également en apprendre un peu plus sur la mécanique de l’avion à réaction, notamment sur les réacteurs. Dès grandes vitesses- aux environs des 730 km à l’heure -, le rendement des propulseurs à pistons traditionnels décroît de manière rapide. Afin d’arriver et dépasser la vélocité du son, on s’est adressé aux turbines à réaction, dont le fonctionnement est celui de la fusée. Ne comportant plus aucun de pistons ni de bielles en battement alternatif, de tels moteurs, de fait machinalement simplifiés, permettent de maximiser très nettement la pression que fabrique la forte expulsion des gaz brûlés et, partant, la vitesse; les vibrations se trouvent par ailleurs supprimées. On en a de multiples sortes. Les turbo-réacteurs sont composés d’un compresseur, d’une salle de combustion (où l’oxygène de l’air aspiré par le moteur consume le combustible et d’une turbine à gaz. L’hélice continue d’être usitée dans le turbopropulseur, similaire au turboréacteur, mais dans lequel le moteur traine, en plus du compacteur, une hélice propulsive. Alors, la réponse immédiate par les gaz rejetés ne cause qu’un appoint de propulsion à la poussée que donne l’hélice. Le stato réacteur ne possède aucun élément mobile. Il ne renferme en conséquence aucun compacteur. Avec cette absence, le trafic d’air devient proportionnel à l’allure de vol et, le trafic, et ainsi la pression, sont à zéro d’où le besoin de doter en conséquence l’avion d’un propulseur ajouté pour le l’envol et l’atterrissage, ce qui a mené à la formule du post combustion. Un baptême en avion est une opportunité merveilleuse à compter à vos amis, qui sauront profiter de vos photos prises pendant ce baptême de l’air unique au monde. Si cela vous intéresse, allez sur pilote de chasse.
Alors que tout le monde se plaint des difficultés économiques et de la crise, je trouve personnellement que nous traversons une époque passionnante pour qui aime le challenge commercial. Et notamment pour qui aime la stratégie commerciale, afin de mieux comprendre et se positionner sur son marché. Je vous livre aujourd’hui une petite réflexion sur le diagnostic stratégique – le DS – car tout cela me fascine. J’ai même parfois l’impression d’impacter le devenir de mon entreprise et du secteur, grâce à cette stratégie commerciale. Loin de se laisser enfermer dans une définition évidente et univoque, le D.S. peut être considéré comme un processus cognitif, organisationnel et politique aboutissant à un jugement sur une situation ou un problème considérés comme stratégiques ; jugement sur la base duquel vont être conçus, selon les cas, des orientations, des plans, des décisions, des actions, des discours susceptibles d’avoir un impact significatif et irréversible sur toute ou une large part de l’entreprise ou de l’unité considérée. Cette vision générale du D.S. signifie ipso facto qu’en situation concrète, le processus s’avère d’une grande variabilité selon les contextes, mais de toute façon d’une grande complexité puisqu’il renvoie au moins à des dimensions épistémiques – quelle conception se fait-on de la connaissance qu’il est censé produire ? – politiques – quels enjeux et jeux de pouvoirs est-il susceptible de nourrir et servir ? – organisationnelles – dans quelles structures et selon quelles procédures se déroule-t-il ? – et cognitives – quelles données, informations, concepts, techniques mobilise-t-il ? – Le débutant insiste souvent pour que soit défini clairement et simplement le substantif et l’épithète qui servent de label à « la boîte à outils » qu’il espère voir rapidement remplie afin de pouvoir exercer une expertise imaginée. Cette définition attendue renvoie fréquemment chez lui à une représentation proche de la métaphore médicale et de son triptyque « symptômes – pathologies – thérapeutique », combinée à la vision cartographique que véhicule la vulgarisation de la stratégie militaire et de la géopolitique classiques : photographies, positions et manœuvres des adversaires, contraintes et chances « naturelles » offertes par le terrain… Relativiser ces représentations simplistes et entrer dans un processus aussi complexe et multiforme que peut l’être parfois le D.S. nécessite que l’on se dote de quelques « jeux de clés ». Pour en savoir plus : Challenge Commercial, très bon site sur la motivation et la performance stratégique et commerciale.
J’aime Cuba, et particulièrement La Havane. Ce pays qui est si unique au monde, et qui tranche avec le reste de toutes nos civilisations occidentales, pourrait se présenter une dernière fois en donneur de leçon, mais sur sa résilience et la force de son peuple. Alors que nous voyons les cubains privé de liberté et sous l’oppression communistes, ce qui frappe le touriste qui se rend sur place et qui partage un minimum avec eux, et l’intense joie de vivre des cubains. Alors certes, ils sont pauvres, et tout coute cher, mais ils nous démontrent que le bonheur n’est certainement pas lié à notre démesure consumériste. Signe des temps, Cuba s’ouvre, et notamment grâce à internet. Le 4 juin dernier, les autorités cubaines annonçaient l’ouverture de 118 nouvelles « salles de navigation » Internet, dans un pays où l’accès au réseau des réseaux est encore extrêmement limité et contrôlé. Au total, ce sont près de 100,000 qui ont pu souscrire un abonnement. Les cubains utilisent également leurs téléphones portables, et se connectent à Facebook et Twitter. L’abonnement est gratuit, mais le prix pour pouvoir surfer reste très élevé : 4,5 dollars de l’heure pour une navigation internationale, 1,5 dollar pour consulter ses courriers électroniques et 0,60 dollar pour naviguer sur l’intranet cubain. Mais les 11 millions de Cubains, dont le salaire mensuel moyen est de 19 dollars seulement, semblent apprécier cette nouvelle ouverture sur le monde. Les provinces de La Havane, Matanzas et Santa Clara ont enregistré une hausse considérable du nombre d’abonnés ces deux derniers mois. Jusqu’alors, l’accès à Internet n’était disponible que dans les lieux touristiques et les grands hôtels, pour 6 dollars de l’heure. Il faudrait pour le bien que les cubains puissent avoir accès à internet chez eux, mais cela nécessite un développement des infrastructures qui serait très onéreux. Selon La Havane, les limitations d’accès à internet sont uniquement « technologiques et financières », alors que l’opposition dénonce une forme de censure dans un pays où tous les médias sont sous le contrôle des autorités. L’un ne va pas sans l’autre. Mais j’ai totalement apprécié ce pays – que j’ai visité lors de notre séminaire de rentrée – d’ailleurs je vous donne un bon plan avec le contact de l’agence qui nous a organisé notre séminaire à Cuba – suivez le lien. En tant qu’européen, on ne peut que regarder La Havane avec de gros yeux, et se dire que l’on est dans le Tiers Monde. Mais la réalité est que nous sommes en fait chez des gens qui sont malgré tout très heureux.
J’aime l’ail. Je sais, cela arrache les papilles, mais cela fait beaucoup de bien au cœur et au corps. Et récemment, j’ai suivi un cours de cuisine à Nice dont le chef ne travaillait que des plats avec de l’ail. Surprenant, mais bon. Et j’en ai appris plein sur l’ail. Et particulièrement l’ail de Lomagne. Fort d’un IGP obtenu en 2008, l’Ail blanc de Lomagne tire ses arômes puissants et persistants, si caractéristiques, de la terre sur laquelle il est cultivé. Une étude portant sur l’analyse du composé soufré contenu dans l’ail, l’Allicine, responsable de l’odeur, a ainsi démontré que ce même ail blanc, planté ailleurs que sur son aire de production d’origine – 200 communes entre Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne) et Saint-Clar (Gers) – et sur d’autres types de sols que ses terres argilo-calcaires habituelles, ne dégageaient pas le même parfum. Une véritable illustration de l’effet terroir. Hormis son parfum plus corsé, l’ail blanc de Lomagne se différencie de son illustre voisin de Lautrec, outre par sa couleur blanc nacré, avec parfois des reflets violets, bien sûr, mais aussi par sa forme bombée, et ses caïeux plus gros. Cultivé selon les principes de l’agriculture raisonnée, l’ail blanc de Lomagne est récolté à la fin du mois de juin, puis séché pendant plusieurs semaines soit par un système de chauffage ventilé, soit de façon traditionnelle, en accrochant les bottes d’ail à des barres à l’intérieur de grands hangars. Assemblé sous forme de tresses, l’ail blanc de Lomagne est commercialisé jusqu’au mois de janvier. Constitué de gousses bien renfiées et fermes, l’ail Blanc de Lomagne peut se conserver plusieurs mois dans un endroit sec à l’abri de la lumière. Le plus souvent utilisé à cru comme condiment, l’ail peut aussi se cuire au four autour d’une pièce de viande. Il devient alors fondant et nettement plus doux, développant des notes légèrement sucrées. Apprécié pour son caractère aromatique, l’Ail Blanc de Lomagne l’est aussi pour ses vertus médicinales reconnues depuis des millénaires, comme la stimulation du système immunitaire, la prévention des risques de cancer et des maladies cardiaques ou ses propriétés antibiotiques. Mon cours de cuisine était particulièrement intéressant, et en plus j’ai divinement mangé. Mais ce qui est sympa, c’est d’apprendre tout en s’amusant. Si cela vous intéresse, je vous invite à trouver votre cours de cuisine dans la rubrique qui porte bien son nom – cours de cuisine – de ce site de loisirs qui propose des ateliers culinaires partout en France.