# J’aime les fruits exotiques

Uncategorized @ 25 mars 2014

J’aime beaucoup les fruits exotiques. Sans doute parce que je considère que cela me fait voyager en même temps. Ainsi j’ai découvert sur un petit site internet, des centaines de fruits exotiques non pas à manger nature, mais à marier avec des ingrédients de chez nous pour en faire des plats très originaux. Par exemple, j’ai découvert le Jaboticaba. Certains considèrent le jaboticaba comme une extravagance de la nature, un fruit légué de père en fils. Il faut plus de dix ans à l’arbre, originaire de la forêt tropicale atlantique du Brésil, pour atteindre la maturité, pour que naisse ce petit fruit au parfum si délicat, un peu plus grand qu’un raisin, dont la couleur va du mauve au noir. Plus l’arbre est âgé, plus ses fruits sont bons. Une fois cueilli, le jaboticaba ne survit pas plus de 30 h avant de devenir aigre et immangeable. Dans l’État de Minas Gerais, il est utilisé pour faire des confitures et des compotes, ainsi qu’une liqueur et un spiritueux qui n’est pas distillé industriellement, mais créé et recréé selon des recettes familiales passées de mère en fille. Le jaboticaba a aussi une place dans la grande cuisine. Les chefs français qui vivent au Brésil, tels que Claude Troisgros, fils du légendaire Pierre Troisgros, l’ont utilisé pour confectionner des sauces destinées à accompagner le magret de canard et le gibier. Un mariage parfait. Autre fruit exotique très intéressant pour la cuisine traditionnelle, les raisins du Japon. Au Japon, les raisins Kyoho sont considérés comme l’essence même des raisins. La saison courte. La saveur exceptionnelle et l’apparence royale de ces fruits d’un mauve sombre impliquent un prix à la hauteur. Ces raisins sont traditionnellement offerts en saison, en août. Croisement entre les variétés Campbell et Centennial, le raisin Kyoho est originaire de Kyusho. L’île méridionale du Japon. Son nom signifie « grande montagne ›› et les meilleurs de ces raisins poussent encore dans la région de Tanushimaru, sur la plaine fertile de Chikugo, au pied des montagnes Mino. Les meilleurs raisins Kyoho japonais ont la taille de petites prunes et sont dotés d’une épaisse peau veloutée, d’une chair à la douceur spectaculaire et de grands pépins amers et immangeables. Servis froids, pelés et sans garniture, ils constituent un dessert luxueux. Ils sont également au cœur du très exclusif vin Kyoho. Pour en savoir plus sur ces mariages unique, allez sur le site « Cours de cuisine ».

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