# Imposture syndicale

Uncategorized @ 25 novembre 2016

Bon, résumons : aujourd’hui, la droite de la droite française ne tient plus un discours raciste et antisémite, elle ne fait plus de la peine capitale une question de vie ou de mort, elle déteste la censure, elle croit au suffrage universel, et ses factions ne se commettent plus dans la rue. Bref, la droite dure et contemporaine peut se résumer par le désir extrême d’exiger l’application stricte des lois républicaines en matière de sûreté comme d’immigration. On est loin du fascisme qui lui est prêté obsessionnellement par les “antifascistes et antiracistes” de l’extrême gauche morale. De son côté, cette gauche “antifasciste” se caractérise aujourd’hui par un goût immodéré pour la violence urbaine et un mépris suprême pour la souveraineté des urnes ou le respect des lois de la République. C’est elle qui dresse la liste des malpensants à exclure du débat démocratique. C’est elle encore qui empêche les journaux de paraître lorsqu’ils ne veulent pas se coucher. C’est elle enfin qui aujourd’hui tolère et entretient le racisme antijuif, anti-Blanc ou antichrétien. Bref, plus besoin à présent de décodeur sophistiqué : les antifascistes autoproclamés sont des fascistes démasqués. Le problème c’est que, depuis que l’imposture syndicale ou politique est apparue aux yeux du plus grand nombre, depuis que leur imposture morale est connue, l’imposteur a perdu de sa superbe. Et, lorsque le masque tombe, apparaît un visage grimaçant, et notre démasqué en devient plus méchant.

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