# Transparence

Uncategorized @ 22 octobre 2019

Les politiques résistent autant qu’ils peuvent au désir de transparence politique des français, ils n’y échapperont pas : l’affaire Fillon a, je crois, été la goutte d’eau en la matière, et une transparence accrue est aujourd’hui nécessaire. Des affaires de ce type sont courantes dans notre pays, et nourrit la nausée qu’éveillent les hommes politiques chez les électeurs. Une aversion parfaitement justifiée, car cette question se pose depuis longtemps, et que nos élus ne veulent clairement pas perdre leurs petits privilèges ! En 1995, Philippe Séguin officia un groupe de travail en ce sens. De ce travail sortit un ensemble de mesures afin de lutter contre le vice, mais sa mise en pratique fut promptement tempérées. Et encore actuellement, de nombreux politiques regimbent devant tout règlement sur le fond ! Ils invoquent le plus souvent le motif de la séparation des pouvoirs entre le parlement et le judiciaire. Mais si les textes demande cette séparation afin de assurer la liberté d’opinion des parlementaires, elle ne couvre pas n’importe quel sujet qui concernerait un élu. De la sorte, les profits financiers de ces politiques pourraient tirer de leur statut peuvent être vérifiés par le parquet. Lors des débats parlementaires sur ce fameux rapport, les députés délaissèrent les propositions les plus volontaristes. Dans leurs petites luttes partisanes, ils éliminèrent des propositions qui auraient pu élever la transparence, comme il y a 5 ans quand l’assemblée nationale recala une réforme du centriste Charles de Courson. Il faut croire que, dans l’une des plus vieilles démocraties occidentales, la moralité ne fait pas suffisamment recette pour que les réformes aillent jusqu’au bout de leur ambition.

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